Maroquinerie alternative – made in France
FANTOME est reconnue pour ses sacs et accessoires de qualité en chambres à air de vélo surcyclées.
Pourquoi utiliser les chambre à air des vélos pour de la maroquinerie ? Et que veut dire « surcyclé » ?
Convaincus que l’industrie de la maroquinerie est cruelle et irresponsable pour l’animal comme pour la Terre, l’équipe familiale de Fantome souhaitait trouver une alternative au cuir sans que celle-ci ai ni un impact écologique ni une emprunte carbone trop importante.
N’oublions pas que consommer c’est voter et qu’il y a souvent des alternatives au « tout-neuf-fabriqué-loin-dans-des-conditions-inacceptables ».
La solution devait, pour eux, se trouver dans la réutilisation d’une matière considérée trop tôt « en fin de vie ».
Les chambres à air sont souvent jetées dès qu’elles présentent un trou d’un diamètre inférieur à un millimètre alors que la surface de caoutchouc dans chaque roue atteint souvent le décimètre carré…
De plus, c’est un matériaux qu’on peut « récolter » localement, il n’y a donc pas besoin de l’importer.
Les chambres à air
Il a fallu mettre en place un partenariat auprès des réparateurs de vélos pour récupérer ces chambres à air jetées. Celles-ci sont habituellement incinérées, car aucune solution de recyclage n’existe.
Une grande partie de leur travail consiste au tri des chambres à air pour n’en garder que les parties en parfait état. Le nettoyage est effectué sans produit chimique.
C’est ce qui est appelé le surcyclage, ou upcycling.
À la différence du recyclage, procédé lors duquel il y a une transformation de l’état chimique de la matière, le surcyclage, lui, utilise la matière dans son état, ce qui fait qu’on reconnaît le matériaux initial.
De cet fait, les sacs et accessoires FANTOMEs sont tous uniques puisque chaque partie de caoutchouc présente des différences. Vous pourrez y retrouver des inscriptions de marques internationales, des références de taille, parfois même des rustines collés par des cyclistes aguerris, etc…
Ils les numérotent un a un par référence. Pour information, il y a plus de 600 sac à dos « Saute-Ruisseau » qui se baladent à travers le monde.
Le caoutchouc est un matériau robuste, léger et facile d’entretien (un peu d’eau et de savon) qui allie élégance et sobriété. Il se patine avec le temps et donne une petite touche rock à votre look.
Un de ses gros avantages c’est il ne craint pas l’eau, bien au contraire. Vos affaires restent au sec lors des pluies fortuites !
L’empreinte écologique
Pour minimiser encore l’impact carbone de la production de la collection FANTOME, la collecte, la fabrication et le stockage de leurs sacs et accessoires en chambres à air de vélo s’effectuent dans un rayon de 18 km.
Ils ont monté leur propre atelier de confection (au sud de Bordeaux), ce qui leur permet de contrôler toute la chaîne de fabrication.
C’est ainsi qu’ils ont pu mettre en place l’utilisation d’un fil de couture à 99% recyclé ainsi qu’une doublure en feutrine synthétique à 50% recyclée (remplacée progressivement pas le nouveau modèle à 99% recyclée).
Chaque petit pas est important !
Dans le futur, ils ne feront pas seulement des sacs et des accessoires de maroquinerie, comme en témoigne récemment leur collection de chaussettes en lin.
Ils aiment concevoir des articles du vestiaire quotidien tout en considérant les matières et leurs impacts.
La France étant le plus grand producteur de lin destiné au textile, ils aiment favoriser cette fibre végétale locale.
De plus, le lin est une fibre plus écologique que le coton, premièrement de part sa proximité et deuxièmement par la manière donc elle se cultive : une irrigation presque inexistante et beaucoup moins de produits dispersés sur les champs.
FANTOME tend de plus en plus vers cette alliance entre les fibres naturelles locales et la réutilisations de matières dont le cycle de vie peut être allongé.
Le style
Le style FANTOME est assez tranché : « Le noir de la chambre à air nous approche souvent de l’univers rock, ce qui ne nous déplaît pas. Nous concevons surtout des accessoires pratiques, intergénérationnels et souvent unisexe », résume Jennie, fondatrice de la marque Fantome; « Nos collections évoluent en fonction des demandes de nos clients. Sur les réseaux sociaux, par mail et lors des salons, nous collectons toutes vos demandes. C’est ainsi qu’est née IVY, notre modèle de sac banane », rajoute-elle.
Ils produisent en petites séries avec des réassorts fréquents. Tant qu’un modèle plaît, ils continuent sa production.
La mode a encore de longues années devant elle mais il est impératif de la repenser.
Des alternatives plus respectueuses et locales existent. Parlez-en autour de vous : http://www.maison-fantome.fr/.